Vous avez déjà entendu parler de pergola bioclimatique mais vous ne savez pas à quoi ça ressemble ? Dans cet article de blog, la définition d'une pergola bioclimatique vous sera entièrement détaillée !
Une pergola bioclimatique est un abri en aluminium composé d’un cadre, de lames orientables et de piliers selon la configuration du projet. Le cadre est constitué d’une part de deux chevrons supports de lames et de deux autres chevrons ; les 4 poutres du cadre en aluminium servent également à recevoir l’eau de pluie récoltée par les lames. Grâce à un trou entre la poutre et le pilier, l’eau s’écoule dans le pilier et s’écoule le plus discrètement possible au pied du pilier.
Que l’on parle de lames, de lattes, de ventelles, ou encore de brises soleil, les finalités de ce système sont toujours les mêmes : ombrager, aérer, protéger de la pluie, suivre la course du soleil. Nous détaillerons ces différents phénomènes un peu plus bas dans cet article.
Avant de vous décider, prenez le temps de vous documenter un maximum sur ce que vous recherchez vraiment pour votre extérieur.
Comme on peut le voir sur les vues 3D ci-dessous, ces lames sont le plus souvent à double paroi, réduisant significativement le bruit que font les gouttes d’eau de pluie en frappant les lames et constituant par ailleurs une protection supplémentaire contre la transmission de chaleur. Les lames sont actionnées par un vérin ou par un moteur tubulaire, mais c’est le plus souvent le vérin qui est utilisé car il peut pousser des charges plus importantes. Deux systèmes d’ouverture existent :
À l’heure actuelle, ce système est le plus sophistiqué et le plus prisé des particuliers et professionnels.
Les lames, de par leur constitution en aluminium, occultent à 100% la lumière du soleil lorsqu’elle font barrage à ses rayons. Il est naturel de s’imaginer que fermer la toiture en plein été vous protégera de la chaleur des rayons UV. Or, l’aluminium étant un excellent conducteur thermique (226 W/m.k), en été la chaleur ne sera pas dissipée rien qu’en fermant vos lames, bien au contraire.
C’est ici que le terme « bioclimatique » prend tout son sens, car une ouverture de lames bien calculée vous permettra de parvenir à vos fins : ne pas fondre comme neige au soleil. Pour se faire, il convient de les faire pivoter de sorte qu’elles forment un bouclier contre les rayons UV.
Les lames fermées constituent une protection parfaite contre la pluie. Certains modèles de pergola bioclimatique sont dotés de lames légèrement en pente (bien que le cadre de la pergola soit à plat) ce qui permet de guider plus rapidement l’eau de pluie vers la gouttière périmétrique.
D’autres modèles portent des lames à l’horizontale, mais l’eau se frayant toujours un chemin, l’évacuation de celle-ci se fait sans mal. Si après une forte pluie vous souhaitez ouvrir les lames, il est recommandé de les ouvrir très légèrement puis de les fermer afin de faire circuler l’eau. Cette opération répétée environ 3 fois, offre l’assurance qu’aucune eau ne tombe sous la toiture de la pergola bioclimatique.
Le bruit des gouttes d’eau est une question récurrente et il est vrai qu’un léger bruit métallique peut être entendu lorsqu’il pleut.
Bien que celui-ci soit parfaitement acceptable, il est néanmoins envisageable d’opter pour des lames isolées au moyen de profils de polystyrène insérés à l’intérieur des lames (cette espace intérieur de la lame est aussi appelé « chambre de la lame »).
Ce procédé isolant présente un double avantage :
Le pivotement des lames offre également la possibilité de choisir la quantité de lumière reçue sous la pergola. Selon l’heure de la journée et l’orientation de la terrasse, les lames doivent être tournées dans le sens où la ligne droite tracée par les rayons du soleil est parallèle (ou du moins le plus possible) à elles. Le schéma ci-contre illustre cette « stratégie » visant à recevoir le plus de rayons lumineux possible.
Si le système bioclimatique est si révolutionnaire c’est parce que, comme nous avons pu le voir dans cet article de blog, il couvre un large éventail de besoins créés par les moments de vie dont les espaces d’extérieur sont spectateurs : petit déjeuner, déjeuner, prendre l’apéritif, dîner, faire la fête, bronzer, faire une sieste, lire un livre, travailler à l’air libre, regarder un film, faire une partie de ping-pong ou de baby-foot…
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